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LA DOGARESSA ET LES LITCHOUKS

Opéra en un acte où se mêlent réalité et allégorie.

XIIème siècle à Venise. L’une des principales puissances commerciales dont l’essor est en pleine expansion.

Toute la République est en ébullition : Des Litchouks arrivent en galère marchande de ce lointain pays, aux confins de l’Asie !


Il y a un an, un marchand vénitien avait fait goûter à la Dogaressa, la femme du Doge, une épice rare qu’il avait rapporté de Litchoukie. Le marchand lui avait promis qu’il ramènerait l’année suivante de ce pays lointain une cargaison avec cette épice ainsi que le Prince et la Princesse litchouks.

La Dogaressa a enfin trouvé là l’occasion inespérée de prendre son indépendance et de développer un échange commercial entre la Sérénissime et la Litchoukie ainsi que d’organiser un mariage entre son fils et la Princesse.


Accueillis avec faste, autour d’un somptueux festin et des meilleurs mets dignes des plus grands rois, ces ambassadeurs litchouks se révèleront être de simples musiciens. Persuadés eux-mêmes d’être chez la Comtesse de Slovénie -l’ennemie jurée de la Dogaressa- par laquelle ils ont été invités pour égayer son anniversaire.

Création musicale

L’effectif de musique de chambre (neuf artistes sur scène : trois chanteurs, une récitante-comédienne, un trio à cordes, un piano et une guitare) choisi pour la création de cette œuvre permet la réalisation de l’opéra en proposant un tableau visuel et sonore au plus proche du spectateur. Cela permet d’exploiter les possibilités de la musique de chambre et de proposer une scène sans chef d’orchestre en s’inspirant d’une conception baroque de l’exécution musicale.


Si l’unité structurelle se veut comme fondamentale dans cet opéra, il pourrait s’inscrire également dans une forme de courant Post-Moderne : en effet l’œuvre mélange les genres, en touchant à la Modalité de l’école française du XXe et du Minimalisme du XXIe, s’inspirant du folklore de l’est de l’Europe et de la musique populaire en général, puisant dans des suites harmoniques baroques et contemporaines.


Le jeu entre texte et musique se veut alternant entre profondeur et humour, en opposant parfois des textes d’apparence légère avec des tonalités dramatiques qui mêlent contradictions et conciliations. Il s’agit principalement de l’expérimentation entre objectivité textuelle et subjectivité musicale, de la recherche fondamentale en musique entre l’espace et le son, d’un essai sur l’universalité.

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